Premier secrétaire du PS : il manque un Bartlet pour siffler la fin de la partie

La crise qui s’est ouverte au Parti socialiste dans la nuit du  21 novembre rappelle irrésistiblement l’élection présidentielle américaine. Comment ne pas penser à Recount , le docudrame diffusé le 25 mai 2008 par la chaîne câblée HB0 qui reconstitue de manière poignante la bataille de Floride.

Avec 42 voix d’écart, comment ne pas penser à Swing Vote, le récit d’une élection qui se joue à une voix.

Les amateurs de West Wing/A la Maison Blanche ont probablement pensé à la primaire démocrate de la saison 6.

Alors que les votes n’ont pas permis de départager les trois candidats : John Hoynes (l’ex-Vice Président), Robert Russell (l’actuel Vice-President) et Matt Santos. Il revient donc à la  Convention (qui se tient à San Diego, Californie) de trancher.

Avant la convention,  Bob Russell propose à Matt Santos la vice-présidence : celui-ci  maintient sa candidature. Les délégués votent et revotent sans dégager la majorité fatidique de 2612 voix. Le gouverneur de Pennsylvanie, Eric Baker, s’invite dans la Convention et propose sa candidature pour sortir de l’impasse. De fortes pressions s’exercent sur Matt Santos pour qu’il se désiste.

Alors qu’on s’attend à ce qu’il retire sa candidature, Matt Santos prononce un vibrant discours qui retourne une partie des délégués. Finalement, le Président Bartlet décide de soutenir Matt Santos, qui finit par l’emporter.

A a différence de West Wing, il n’y a pas, au Parti socialiste, un « deus ex machina » pour siffler la fin de la partie est finie et désigner le vainqueur.

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